1. |
Nuit de novembre
05:37
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Nuit de novembre
Nuit de novembre,
Novembre est arrivé avec son lot de feuilles fanées
Ce soir aux portes de ma maison,
Comme ce froid était bon
Le rose du flamant dans les nuées,
Là, tout là-haut s’en est allé,
Il ne reste plus qu’à l’étang,
Le vent et les voiles dans le vent,
Le vent et les voiles dans le vent
Les plages sont sauvages à présent,
Désertées par tous sauf des vaillants,
Qui comme moi ne quitteraient leur mer
Que pour mourir et rejoindre la Terre,
Que pour mourir et rejoindre la Terre
C’est vrai que je suis appelée à toi,
Et le froid de novembre n’assourdit pas
Ton appel résonne jusqu’à mes os,
J’arrive, il faut que j’aille sur tes flots,
J’arrive, il faut que j’aille sur tes flots
Nuit de novembre
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2. |
J'arrive
06:00
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J’arrive
ELLE
Arrive, jusqu’à chez moi
Pour jouer à quatre mains
Arrive, je t’attends,
Je me prépare en t’attendant
LUI
J’arrive, jusqu’à chez toi
Pour y rester j’espère jusqu’à demain
J’arrive, je sonne et j’attends
Roses à la main et blanches dents
ELLE, LUI
Ouvre donc cette porte qui nous mènera à l’amour fou
Ouvre donc cette porte qui nous mènera à nous
ELLE
En parlant : Ok c’est lui c’est lui, il est en avance, je suis pas prête,
ma coiffure, j’me concentre, j’y vais
Tout à coup, j’ai le vertige,
Suis-je prise au piège, suis-je légitime ?
Je doute de moi, de mon amant,
De cet amour si fulgurant
LUI
Mais qu’est-ce qu’elle fait
Qu’est-ce qu’elle attend
Elle est là, je le sais, je la sens,
Allez chérie, c’est le moment,
Ne joue pas, non, ne joue pas de mes sentiments
ELLE, LUI
Ouvre donc cette porte qui nous mènera à l’amour fou
Ouvre donc cette porte qui nous mènera à nous
ELLE
Allez, j’ouvre, non, j’ouvre pas (x3)
Si, il m’aime, il reviendra
LUI
Bon, ça fait long pour une première fois
Allez, je (re)sonne, non, non, je (re)sonne pas,
M’a-t-elle entendu, c’est sûr que oui,
Je l’attendrai jusqu’au bout de la nuit
ELLE, LUI
Ouvre donc cette porte qui nous mènera à l’amour fou
Ouvre donc cette porte qui nous mènera à nous
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3. |
Vocalise
03:47
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4. |
Pigeon
03:52
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Pigeon
J’me sens comme un pigeon dans les parcs de Paris
Tout gris et malchanceux de n’avoir pas d’abri
Qui vit au gré du vent et recherchant la mie
De l’homme, bien délicat qui lui aura souri
Sauvage et affamé, qui devient domestique
Pour peu, qu’il ait jeûné, c’est dans une main qu’il pique
Une miette, un coin rassis, au pied du banc public
Où il se laisse cajoler, la scène est pathétique
Voyageur, tu te perds, entre tous, par ici,
Tu es bien trop nombreux pour qu’on te trouve joli
Mutilé, y’a bien que ça,
Pour qu’on prenne enfin compte de toi
Et moi, je suis là, sur ce banc à attendre un signe nouveau
Comme être touchée par la grâce avec de tendres mots
Comme sauver mon salut dans cet urbain chaos
Pour remettre à l’endroit, l’état des choses, le cours des idéaux
Voyageur, tu te perds, entre tous, par ici,
Tu es bien trop nombreux pour qu’on te trouver joli
Mutilé, y’a bien que ça,
Pour qu’on prenne enfin compte de toi
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5. |
Sister
03:18
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Sister
Hé, Sister, viens, il faut que je te parle
De l’existence de sa force et des chagrins qui remueront ton âme,
Tout ce que tu auras appris, sera maintenant balayé,
C’est à toi, seule, qu’appartiennent les jours à créer
Hé, Sister, viens, n’écoute plus ce qu’ils disent
Ils ont eu le temps de l’entrain, de leurs sorts, à leur guise
La force et la chaleur sont à présent entre tes mains
C’est à toi, seule, qu’appartiennent la naissance, le destin
Aaaaah (vocalise)
Hé, Sister, écoute, il n’y a aucune limite,
On a un esprit pour rêver, même le droit d’être utopiste
Sans doute, te faudra-t-il, du courage pour déformater
Des lésions clandestines et conditionnées
Hé, Sister, je t’aime ! J’ai confiance
J’adorerai me voir vieillir à tes côtés, nous embellirons nos existences
Laissant un oeil lucide, braquer le passé
Et les autres écarquillés vers la vie, la vraie
Aaaaah (vocalise)
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6. |
Je m'abandonne à toi
04:13
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Je m'abandonne à toi
Y’a rien à faire contre ça
Complètement irrésistible
Sensation, la frayeur de moi, maîtrise impossible
Mes nuits sont lourdes de d’attentes, tellement impatientes, cruelles,
Conscience, tu me fais mal, tu es imprévisible, réelle,
Y’a pas de lois contre ça
Punition de ma solitude
Retenir mon corps de tes bras,
Impardonnable déchirure
Conflit de l’envie et des valeurs, tu luttes
Ma pudeur, s’en va et avec elle ma peur, tu luttes
Y’a rien à faire contre ça
Complètement irrésistible
Ta peau, sur ma bouche est émoi
Cette folie n’en est pas
Y’a rien à faire contre ça
Ma passion est puissance
L’absence a raison de moi,
Mon instinct prend sa revanche
De toute façon, y’a rien à faire,
L’amour n’est pas φ
A présent, j’ai perdu tout repère
Je m’abandonne à toi,
Me voici
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7. |
Ici Janvier
04:46
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Ici Janvier
Je me déplace-place en dedans du temps,
Dans cet espace où poussent mes cheveux blancs
Où je me sens, où tout mon corps tend à vivre
Combien de temps ai-je encore à durer,
Vais-je encore vivre à la nuit tombée
Et rien n’est pire, si ça s’arrête,
Telle que je suis, me voilà n’être
Qu’une infime partie du monde
Que je caresse pareille au vent sur l’onde
Ouah, le train s’élance et je glisse, libre
Ouah, la nuit émerge, nuageuse et rose, ivre,
Ouah, le ciel se fige et j’avance toujours plus vite,
Ouah, le relief noir de ma chère Terre, défile,
Je me déplace-place en dedans du temps,
Où ma peau lisse fait face à la ridule des ans,
Et s’étiolant, je la regarde, clignant, passive,
Comment de temps ai-je encore à jouer,
Avec ce corps vibrant, que je crois deviner,
Et rien n’est pire, si ça s’arrête,
Cryogène, le reflet de mon être
Qui aspire au souffle de son sort
Et veut mûrir encore et encore
Ouah, l’étang, s’endort et j’inhale sa brise
Ouah, la lune se lève lourde et ronde des salines
Ouah, le vent se calme, étonnement se fige
Ouah, Janvier est là et il m’enlace, ici, pile
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8. |
Clair de lune
04:55
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Clair de lune
Sable dans le vent,
Près de la sorcière aux moutons blancs
Souffle, souffle, encore ton ensorcellement,
Tant que les voiles des rêveurs par Nord Ouest se gonfleront
Mer agitée,
Près de la sorcière surenrochée,
Je vois ton visage, des oursins à mes pieds,
La lune me rappelle,
Que le temps ne pourra pas s’arrêter
C’est ici, que je veux, voudrais vivre à tes côtés,
Je donnerais ma peau,
Que tu puisses au soleil résister
Je donnerais mon coeur,
Les marins chanteront ta beauté
Je donnerais mon âme
Et mon corps en offrande, submergé,
M’entends-tu ô lune ?
Mon corps est froid
M’entends-tu ô lune ?
Ne vois-tu pas ?
M’entends-tu ô lune ?
Leurs jeux d’enfants
M’entends-tu ô lune ?
Tant innocents
Un radeau fait de bois flotté
Moment léger ;
Voir l’anse immense dans l’insouciance des broussailles charmées
M’entends-tu ô lune ?
Ce soir encore
M’entends-tu ô lune ?
Je t’implore
M’entends-tu ô lune ?
Aux clairs éclats
M’entends-tu ô lune ?
Se brise ma voix
Brouhaha, bruyant duel, guerre des eaux,
Aya Eya (vocalise)
Mer agitée,
Près de la sorcière surenrochée,
Je vois ton visage, des oursins à mes pieds,
La lune me rappelle,
Que le temps ne pourra pas s’arrêter
C’est ici, que je veux, voudrais vivre à tes côtés,
Je donnerais ma peau,
Que tu puisses au soleil résister
Je donnerais mon coeur,
Les marins chanteront ta beauté
Je donnerais mon âme
Et mon corps en offrande, submergé
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VANESSA HIDDEN France
Chanteuse, autrice compositrice.
Elle écrit Cascades Album Chanson Electro Jazz.
Remarquée par la
maison de disques FY Solstice dans le répertoire de la mélodie française et de l'opérette, elle enregistre Les Anges Musiciens.
Elle chante à l’Olympia, Opéra Comique, Sentier des Halles, Festival d’Avignon et à travers le monde avec la Cie Transe Express Chine, Pologne, Écosse, Colombie, Thaïlande..
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